L’histoire de la compression est un sujet à étudier pour mieux comprendre la compression.
Les origines
Les principes de base de l’enregistrement d’un signal sur un support magnétique ont été exposés par Oberlin Smith en 1880. Aucun prolongement ne fut donné à cette idée jusqu’à ce que Valdemar Poulsen mit au point son système d’enregistrement sur fil en 1898. C’est au milieu des années 1930 que l’on commença en Allemagne à utiliser la bande magnétique pour enregistrer et conserver le son.
Création de la bande magnétique
Enregistrement
Celui-ci consiste à enregistrer des sons rajoutés à d’autres sons déjà enregistrés afin de les mélanger au moment du mixage. Il s’agissait ici d’enregistrements analogiques sur des magnétophones à bandes 1/4 pouce (Ampex, Studer etc.).
Magnétophone
Enregistrement sur bande analogique
L’enregistrement sur bande analogique induit une compression due à l’enregistrement magnétique. Cela se traduit par un son particulier. Certains artistes enregistrent encore chez eux avec d’anciens magnétos multipistes Ampex, Studer voire Otari… pour retrouver cette couleur très particulière.
Au final, le mastering à partir des bandes nécessite un travail de pré-accentuation (la fameuse courbe RIAA) et de compression. Ce mastering, quand il est fait par un expert, donne au disque toutes ses qualités de dynamique, de lisibilité des signaux subtils et d’équilibre artistique.
Pourquoi le vinyle sonne t-il si bien ?
La pleine dynamique d’un orchestre ne peut pas être assumée par la cellule phono. Ce support ne permet que 60 dB de dynamique pour presque 100 dB pour le CD et plus encore sur le SACD. Pour reproduire fidèlement le message, les ingénieurs du son doivent donc utiliser une compression de la dynamique pour permettre la gravure sur vinyle. Cette compression était particulièrement soignée pour remonter les détails dans les passages faibles, maîtriser les fortés… Les ingénieurs du son qui enregistrent de la musique classique travaillent avec la partition d’orchestre sous les yeux, notant avec le producteur chaque passage. Le réglage d’un compresseur-limiteur est très délicat, certains ingénieurs du son viennent en studio avec leur propre rack contenant les préamplis micros et les compresseurs.
En conclusion, en limitant (avec talent) la dynamique. Le vinyle nous donne un signal plus facile à écouter, dans lequel plus de détails sont amenés à des seuils audibles. Cela se traduit aussi par un son plus “péchu” très apprécié des DJs en discothèque.
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