Fireface UFX est le nom du nouveau jouet de la marque RME. Six ans après la FireFace 800, RME décide de renouveler son interface audio haut de gamme.
Présentation de la fireface UFX
Les habitués ne seront pas dépaysés. Il s’agit toujours d’un format rack 1U arborant fièrement les couleurs de marque : bleu et gris métal. Mais attention, suivez cet article de près. Car il se pourrait bien que l’engin arrive à vous séduire. Ne vous fier pas à son apparence. Il s’agit d’une redoutable machine de guerre.
Déballage de la bête
Après un rapide déballage, mon attention se porte directement vers sa face avant. On retrouve quatre connecteurs Neutrik de type combo (XLR/Jack 6,35). Et deux sorties casques indépendantes, permettant donc d’offrir a chaque casque un mix différent.
Ensuite on trouve une paire MIDI (In et Out). Et juste à côté un connecteur USB pouvant accueillir une clé USB ou un disque dur externe. C’est cette connectique qui rend la UFX si révolutionnaire. Elle permet de se passer totalement d’ordinateur. Les ingénieurs du son nomades vont apprécier. Notez qu’il suffit d’une simple clef USB pour enregistrer en Direct-to-disk n’importe qu’elle prestation en multipistes. Parfait pour les DJ!
Découverte de l’interface
Au centre de l’interface il y a une série de 10 Leds permettant de contrôler différentes informations. Comme le : WordClock, AES, ADAT; activité MIDI, la liaison USB ou FireWire.
Mais la seconde nouveauté importante. Présente en face avant. Demeure le tout nouvel écran couleur multifonction. Ce dernier affiche les Vumètres de toutes les entrées et sorties. Il permet d’accéder aux différents paramètres des canaux. De régler les niveaux micros, les niveaux de sortie. Régler les effets, d’entrer dans le menu de l’interface etc.
Dans la fireface UFX, on navigue donc à travers tous les menus grâce aux trois encodeurs rotatifs et aux quatre boutons situés contre l’écran. Tout ceci, reste très intuitif et plutôt bien pensé, première bonne surprise.
Passons maintenant a la face arrière et découvrons ce qui s’y cache.
Au niveau numérique, on découvre une AES/EBU stéréo en XLR. Deux ports ADAT en optique qui va délivrer un nombre d’E/S variables, en fonction du taux d’échantillonnage (2*8 entrées à 44.1 kHz). Ce qui nous amène à un total de 60 canaux en 44,1/48 kHz (30 entrées et 30 sorties : 12 analogique, 2 AES/EBU et 16 ADAT).
Les connectiques
Jolie performance quand on sait que la FireFace 800 atteignait déjà les 56 canaux. Le roi est mort, vive le roi !!
Dans la fireface UFX, sachez aussi qu’il y a aussi deux prises BNC pour l’horloge Word Clock. Et une autre permettant d’y brancher une télécommande (en option). Et pour finir deux prises USB et FireWire. C’est pas courant mais sachez que vous aurez le choix entre les deux.
Il s’agit d’une table de mixage virtuelle permettant de mixer et gérer les 60 canaux de l’UFX.
Alors laissez moi vous dégrossir tout ça… En haut, il y a les entrées. Au centre les retours logiciels (DAW). En bas, les sorties physiques et la partie contrôle room.
Niveau possibilité/
- créer 15 submix pour des casques et utilises plusieurs programmes en même temps.
- basculer en mode mono/stéréo, activer l’alimentation fantôme et l’entrée instrument sur chaque voie
- éditer comme la largeur stéréo (width) pour les sources stéréo, l’envoi vers les effets intégrés (Reverb et Echo etc), l’activation du traitement MS et l’inversion de phase.
- activer les modes : Mute et Solo.
- appliquer un égaliseur trois bandes paramétriques (avec coupebas et gestionnaire de presets).
- appliquer des traitements dynamiques (compresseur, un expandeur et un Auto Level).
- utiliser un Trim Gain ( pour synchroniser le volume de la tranche dans tous les sous-mix).
Niveau possibilité/
- doser les effets (Réverb et Écho etc).
- gérer le niveau (+4dU, -10dBV…),
- contrôler l’égaliseur et les traitements dynamiques, les inversions de phase.
- activer la fonction Loopback (qui nous permet d’enregistrer les sous-mixes : le mélange des voies, les traitements d’effets, etc).
Ensuite, passons à la partie Control Room.
Les effets auxiliaires
Un dernier petit mot concernant les deux effets auxiliaires qui apparaissent lorsque l’on presse l’outil «FX» et qui révèle alors la section réverbe. Cette dernière m’a d’ailleurs agréablement surpris, on a énormément de choix. C’est toujours agréable d’avoir des DSP sous la main lorsque la qualité des effets est au rendez-vous.
En utilisation, on constate un temps de latence différent si l’on raccorde l’interface à un ordinateur par une connexion USB ou FireWire.
L’USB semble mieux s’en sortir … Vous êtes maintenant prévenus.
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