Apollo décollage imminent !!!
Les américains de chez Universal Audio ont décidés de nous faire rêver encore plus grand. Ils nous permettait déjà de flirter avec les meilleurs produits analogiques de l’histoire à travers leurs cartes UAD et leurs émulations “presque parfaites”.
Renouvellement
Mais en fin d’année 2012, ils ont frappés encore plus fort en nous proposant une interface audio venu d’un autre monde. Interface qui porte le nom d’Apollo.
L’apollo est tout simplement une interface (carte son) 18*24 embarquant une carte UAD2 Quad ou Duo (4 ou 2 processeurs SHARC) que l’on connecte soit en FireWire soit avec la connectique Thunderbolt (disponible en option).
Caractéristiques
Dans un premier temps on se réjouit de pouvoir bénéficier de DSP et de convertisseurs 24bit/192kHz car l’ensemble nous permet de réduire la fameuse latence a un seuil de 2,3 ms à 44.1/48kHz. Puis dans un second temps on découvrira son utilisation live qui va nous permettre de transformer ce jolie boîtier en un rack d’effet virtuel applicable soit au monitoring soit à l’enregistrement avant même que cela transite dans nos séquenceur favori (DAW) .
Quoi de neuf ?
Et là c’est révolutionnaire, on voit déjà les musiciens et ingénieurs du son se frotter les mains car ils auront maintenant la possibilité de traiter directement à la prise avec l’ensemble des plug-ins UAD. La latence étant proche d’un pro tools HD, le musicien n’est pas gêné et peut ainsi enregistrer sa voix couplé d’une jolie compression, une belle égalisation couplé de notre plus belle réverbe. Tout cela est possible puisqu’avec l’Apollo, vous pourrez insérer jusqu’à 4 plug-ins sur la voie/voix du musicien.
Quand on la tient dans les mains on sent tout de suite que ce n’est pas un jouet (contrairement à mon ancienne Mbox2Pro!).
Alors, passons aux choses sérieuses…
Un nouveau monde
Les six boutons suivants permettent de configurer les quatre premières entrées analogiques, de commuter entre Line et Mic, ajouter un pad de 20dB, d’enclencher l’alimentation fantôme ou le coupe bas de 75 Hz, inverser la polarité etc. Tout est visible sur l’écran, c’est plutôt bien pensé et intuitif…
Ensuite le second bouton rotatif contrôle le niveau du monitoring et son action poussoir permet de le muter. Et pour finir on trouve deux contrôles de volume pour le casque ainsi que le bouton de l’alimentation.
L’esthétique de la face avant est vraiment une réussite et on est content de retrouver tous les réglages directement accessible sous la main.
Les connectiques
En résumé nous sommes face à pas moins de 24 sorties comprenant 8 sorties individuelles + 2 sorties monitor en jack TRS +2 retours casques + 10 sorties numériques. La connexion Apollo vers Mac/Pc se fait via un des deux ports FireWire800 ou via Thunderbolt si vous avez opté pour l’option payante.
Détails intéressants, les ports FW800 ne sont pas là par hasard. En effet, il se murmure que l’on peut pousser le vice jusqu’à coupler deux Apollo entre elles afin de coupler et doubler les entrées/sorties et la puissance de calculs DSP afin de pouvoir charger encore plus de plug-ins UAD.
Je vais vous détailler rapidement les réglages mais sachez d’avance qu’on est bien loin en termes de routing du Totalmix de RME, qui est largement plus complet.
Des détails
Les quatre entrée micro, dispose des mêmes réglages que sur la face avant de l’Apollo : gain, mic/line, coupe-bas, +48V, le PAD, l’inverseur de phase et le link pour lier deux entrées mono.
En dessous, comme sur chaque pistes nous retrouvons les fameux inserts permettant de choisir un plug-in UAD.
Universal Audio à pensé sa console virtuelle comme une véritable console de mixage. Ainsi l’envoi vers les AUX se fait via un potard. Le réglage de panoramique est aussi présent.
Mais voilà petit défaut: on ne dispose que de deux bus auxiliaires stéréo, c’est quand même plus que limite.
La console virtuelle
En résumé la console virtuelle d’Apollo fait dans la simplicité, elle est loin d’être parfaite mais on compte sur l’équipe d’Universal Audio pour revenir sur ces quelques lacunes.
Sinon côté Live, l’interface à le mérite de fonctionner aussi en standalone (sans raccordement ordinateur) mais dans ce cas il n’est plus possible de faire des modifications.
Petit bémol : sachez que si l’on éteint et rallume l’Apollo on retrouve ses réglages mais pas les plug-ins chargés…
On aurait aussi apprécié une fonction comme sur la UFX RME (avec son logiciel totalmix) qui permet d’enregistrer en multipistes en y branchant simplement une clef ou disque dur USB.
Autre petit défaut de l’interface face a la concurrence,on ne retrouve pas de prises MIDI à l’arrière de l’Apollo ( faute de place?) et encore moins de prise USB.
Conclusion
Son interface est de toute beauté, la qualités des préamplis est au rendez-vous, j’apprécie vraiment leurs transparences. La qualité des convertisseurs est vraiment présente, ils se révèlent d’excellente qualité.
Le rapport qualité/prix et plutôt bon car si on associe le prix d’une interface audio de qualité avec une interface UAD satellite : on s’en sort même plutôt bien.. Et puis quels plaisirs de bosser avec les plug-ins UAD.
En conclusion, mis a part une interface logicielle présentant quelques lacunes, vous pouvez foncer les yeux fermés sur cette interface audio très complète. Cela fera bientôt plus de six mois que je l’utilise et j’en suis plus que satisfait.
Rien a dire, comme souvent chez Universal Audio la qualité est au rendez-vous et la mise en orbite réussit
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